La finance islamique est fondée sur les principes de la loi islamique, la charia, et cherche à transmettre une vision de justice, d’équité et de transparence. La finance islamique se distingue de la finance conventionnelle par la mise en avant d’idée d’éthique et de morale islamique en puisant leurs sources dans la révélation Divine, dans la sunna (tradition prophétique) et dans les pratiques économiques et financières à l’époque du prophète Mahomet. Elle est notamment fondée sur l’interdiction de l’intérêt et la responsabilité sociale de l’investissement. Elle lie plus étroitement la rentabilité financière d’un investissement avec les résultats du projet concret associé. L’islam interdit les transactions tant civiles que commerciales faisant recours à l’intérêt (ribâ) ou à la spéculation (maysir). Toutefois, les mécanismes utilisés dans la pratique reviennent souvent à rémunérer le prêteur.
La finance islamique se chiffre à 700 milliards de dollars sur le marché mondial en 2008, à 1 300 milliards en 2011et à 1 540 milliards de dollars en 2012
Approche de la finance islamique sur financement de la Banque Islamique de Développement (BID)
Objectifs
- Accroître la base de la production de la richesse nationale en intégrant dans le circuit productif le potentiel des micro-entrepreneurs parmi les plus pauvres.
Donner aux plus pauvres le moyen de s’inscrire dans une dynamique d’autonomisation progressive par la mise en place de produits et services financiers adaptés
Mettre en place un programme de renforcement des capacités en faveur des acteurs
Perception comparée de la finance islamique et de la finance conventionnelle
Points de comparaison | Finance conventionnelle | Finance participative |
Considération du pauvre | Une opportunité, un client | Partenaire dans le développement et création de richesse |
Intérêts sur Crédit | Rentabilité, obligation de payer les intérêts | Partage des bénéfice et des pertes |
La technologie | Le pauvre n’a pas les capacité de comprendre | Le pauvre est capable d’accéder aux NTI |
Mode d’application de la finance islamique
Cible | Besoins | Produits islamiques indiqués |
Pauvres potentiellement actifs | Autonomisation, renforcement de capacités | ZAKAT, WAQF Crédit subventionné |
Micro-Entrepreneurs et assimilés | Financement Assistance Accompagnement | MORABAHA SALAM MODARABA MOZARA |
Entrepreneurs et assimilés | Financement Assistance Accompagnement | MORABAHA, SALAM MANUFACTURING CAPITAL RISQUE PORTAGE, MODARABA MOZARA LOCATION SIMPLE, LOCATION VENTE |
Contraintes à la finance islamique
Contraintes | Situation actuelle | Perspectives requises | observations |
Règlementation | Existence d’une règlementation communautaire (UMOA) | Adaptation de la règlementation par rapport aux réalités de la finance islamique | Nécessité d’une phase pilote devant démontrer la nécessité de la finance participative |
Ressources humaines | Pas encore assez de compétences disponibles | Renforcement des capacités des acteurs (Bénéficiaires, IMF, Consultants) | Ceci doit être intégrée dan toute initiative nouvelle dans ce domaine |
Atouts du Bénin pour la finance islamique
- Existence d’une industrie de SFD structurés et réglementés
Environnement favorable aux investissements
Existence de volonté d’innovations au niveau des acteurs
Accompagnement politique fort, risque pays faible et bonne signature
- Existence d’un bon marché
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